Les chiffres fous du vidéo-mapping du Val-Dieu
Le vidéo-mapping qui aura illuminé durant un mois la basilique de Val-Dieu, jusqu’à ce dimanche, aura été une grande réussite en termes de fréquentation. La qualité du spectacle, le bouche-à-oreille et la météo y ont été pour beaucoup. À tel point que certains sont venus revoir le spectacle une demi-douzaine de fois. Les chiffres fous de cette deuxième édition, après celle de 2013 dans la cour, qui avait attiré 53.650 spectateurs :
> 75.000 : c’est l’estimation du nombre de spectateurs, selon Tour des sites. Un calcul basé sur la superficie, les comptages, le nombre de véhicules sur le parking… Le succès est tel et le site si propice à un tel spectacle que désormais, Tour des sites réfléchit à un spectacle récurrent qui pourrait conduire les spectateurs en plusieurs points, comme la basilique, la cour et le parc, par exemple. Une initiative qui pourrait impliquer aussi les producteurs de produits de bouche.
> 3.700 spectateurs : C’est ce qu’on a dû atteindre en pointe, par soirée, les week-ends. Un chiffre nettement moindre quand la météo était au crachin. Mais, souligne Benoît Meurens, il n’y a eu des gouttes qu’à trois reprises en trente soirées.
> 22 éléments séparés composaient l’image, illuminant le bâtiment en oblique pour éviter les ombres. « On n’avait jamais eu une infrastructure aussi complexe », explique Benoît Meurens.
> 500 fûts de bière de Val-Dieu de 20 ou 30 litres ont été servis, selon Alain Pinckaers, de la Brasserie du Val-Dieu. Ils contenaient 20 ou 30 litres chacun. Ce qui nous donne au moins 10.000 litres de bière spéciale écoulés.
> 20.000 gros verres de bière spéciale 800e anniversaire avaient été fabriqués pour l’événement. Ils étaient servis moyennant deux tickets (soit 3,40 euros), pour éviter qu’une flopée s’évanouisse dans la nature, comme cela avait été le cas en 2013. Entre 5 à 6.000 ont été ainsi honnêtement acquis par des amateurs de bonne bière.
> 1, comme one-shot, pour la cuvée spéciale 800 ans. La brasser à nouveau ne serait pas réaliste, car il faudrait immobiliser des cuves trois semaines de plus que pour un brassin classique. Or, la brasserie tourne déjà à plein rendement sans cette 800.
YVES BASTIN dans LA MEUSE VERVIERS du 30 août 2016