Chers lecteurs de ce blog,
Quand je vous croise, vous me dites souvent que j'ai, en quelque sorte, repris le rôle du regretté "Journal d'Aubel" par mes publications sur ce blog. Et quand je relis les archives du "Journal d'Aubel", j'y trouve régulièrement des hommages prononcés à l'occasion des funérailles de personnalités de la région.
J'ai donc demandé à M. Paul Bour de nous transmettre l'hommage qu'il a rendu à Robert Willems au cours de la célébration de ses funérailles. Vous le trouverez in extenso ci-dessous.
Célébration des Funérailles de Robert Willems.
AU CREPUSCULE D’UNE VIE BIEN REMPLIE, TE VOICI ROBERT A L’AUBE D’UNE VIE QUI COMMENCE.
Cher Robert,
Une pensée qui pourrait être adaptée à chaque être humain qui quitte l’ici-bas pour rejoindre le Très-Haut.
De plus, cette pensée donne un SENS à toute vie humaine, à chaque fin de vie humaine.
Cette pensée « Au crépuscule d’une vie nouvelle bien remplie » te voici cher Robert à l’aube d’une vie qui commence.
A la lecture de cette pensée, pas un mot n’exprime une fin, ni ici-bas ni dans l’au- delà.
La mort ne doit pas être considérée comme une fin en soi mais comme un passage vers une vie autre qui commence. C’est cette espérance qui doit résonner en nos cœurs.
Cher Robert, une vie bien remplie. Oui. Des témoignages confirmant cette affirmation ,nous en possédons tous qui l’avons côtoyé.
Quant à moi, je voudrais mettre en exergue les nombreuses années passées au sein du pouvoir organisateur des écoles libres catholiques d’Aubel : l’école fondamentale et l’école professionnelle. Tu as fait partie de l’équipe dirigée par monsieur Albert Géron d’abord ,par monsieur Pierre Mertens, notaire en suite accompagnés de messieurs Henri Detry, Evrard Cabay, Jean-Marie Goessens, Jean Pauporté, Pierre Veschkens, Marcel Collings, José Franckart.
C’est suite à la démission de ton oncle René que tu es entré comme membre actif au sein du pouvoir organisateur . Nous sommes en (?).
C’est durant ta présence au sein de ce comité que, avec tes collègues, vous avez été amenés à prendre des décisions qui ont orienté l’enseignement libre à Aubel :
1. La création et la suppression de l’école professionnelle avec toutes les contraintes : création du bâtiment, aménagement des locaux, l’équipement, les nominations du personnel enseignant, les fins de contrat ors de la fermeture. Des contraintes mais aussi des réussites ne fut-ce que la satisfaction de besoins qui s’étaient manifestées à uh moment donné de notre région notamment pour les jeunes filles ayant terminé l’école primaire, désireuses de devenir de bonnes épouses, mamans et ména&gères.
2. La création , la mise en place ,la mise en route de la mixité à l’école fondamentale, changement qui a duré 3 ans.
3. La fusion des deux implantations sous une seule école.
Cher Robert, nous retiendrons ces trois grands moments où tu as participé à des choix difficiles. Tu as usé de ta patience pendant de nombreuses années pour résoudre les problèmes le plus souvent financiers empiétant sur les satisfactions. Malgré cela ,tu as toujours tenu bon.
Merci Robert au nom de tous les enfants, élèves à une époque où grâce aux membres du pouvoir organisateur ont pu s’épanouir, s’instruire, se comporter pour aujourd’hui être des adultes et des citoyens responsables. Merci au nom de toutes les jeunes filles qui ,ayant été formées à l’école professionnelle, sont devenue des femmes, des épouses, des mamans qui se sont lancées dans la vie riches d’une bagage de connaissances pratiques, de savoir faire, adaptés aux besoins de l’époque et de l’heure actuelle.
A titre plus personnel, je savais que tu cherchais toujours à perfectionner le contenu du "Journal d’Aubel". C’est ainsi que tu m’as contacté pour que que je prenne ma plume pour écrire quelques articles ayant trait à l’éducation des enfants, des articles pour les parents, des articles consacrés aux problèmes de l’enseignement.
C’est alors que j’ai pu découvrir les qualités journalistiques de Robert.
J’en retiens deux :
1. L’orthographe : nous savons de qui il a hérité cette qualité, cette exigence du savoir écrire : de ses deux oncles : l’oncle Alphonse et l’oncle René.
2. La rédaction écrite. Tu exigeais des textes de qualité.
Une vie bien remplie qui a pris différentes directions mais toutes orientées vers un seul fil conducteur : le SERVICE AUX AUTRES ;base de toute ta vie ,riche de s’être orientée vers des créneaux différents.
Pour notre paroisse
Monique et toi étiez des paroissiens fidèles de la messe dominicale. Il suffisait de regarder vers la droite. De plus, malgré ton état de santé s’affaiblissant, tu as continué à ESPERER. Fidèle à la messe dominicale présentée à la T.V., elle était d’une grande importance pour toi puisque tu communiais en symbiose avec ce grand moment vécu à la T.V.
A L’AUBE D’UNE VIE QUI COMMENCE !
Oui , Robert, tu commences une autre vie. C’est la foi, ton espérance vécues ici-bas qui t’ont préparé à ce nouveau chemin de vie accompagné des valeurs de service, d’amitié, de responsabilité, d’engagement que tu as vécues ici-bas. C’est là le contenu de ton sac à dos que tu emportes. Ce sac à dos ne subira plus l’effet de la pesanteur.
Cher Robert, sache que c’est une vie qui commence ,qui n’aura pas de fin mais qui restera marquée par ton épouse ,tes enfants ,tes petits-enfants et te amis. Courage chère famille.
A toi Robert, nous te disons MERCI et AU REVOIR.
P.Bour
Aubel, ce 10 juin 2014.